Fiction should not be a refuge, where one retreats to avoid talking about political action, but a mean to dissolve propaganda, fear and impotence into a lake of acid that will prompt the reader into a life-saving jump out of deadly smooth normality.
We don’t need to write desirable futures, but to witness actual sidesteps taken by real people in our timeline out of the system. We need that because it breaks the hegemony of capitalism, patriarchy, domination, because a single example will shatter the theory and disprove it, reduce it to pieces. Because this kind of speculative fiction can make people who cannot see any alternative realize that no straightjacket nor yoke can stop them from stepping out: fiction to reassess consensus reality™ itself as a fiction—a consensual hallucination to paraphrase William Gibson about cyberspace.
La fiction ne devrait pas être un refuge, où l’on se retire pour éviter de parler d’action politique, mais un moyen de dissoudre la propagande, la peur et l’impuissance dans un lac d’acide qui va forcer lu lectaire à un saut salvateur hors de la mortelle et lisse normalité.
Nous n’avons pas besoin d’écrire des futurs désirables, mais de témoigner des pas de côté réels faits par des personnes réelles dans notre ligne du temps hors-système. Parce que ce type de fiction spéculative peut permettre à des personnes qui ne voient pas d’alternative de réaliser qu’aucun carcan ou joug ne peut les empêcher de sortir du rang : de la fiction pour réévaluer la réalité consensuelle™ elle-même comme fiction – une hallucination consensuelle pour paraphraser William Gibson à propos du cyberespace.