Ces frontières qui ne sont plus seulement des lignes sur des cartes

Jadis l’øn pouvait encore prétendre que les frontières ne sont que des lignes tracées sur des cartes ; c’est encore le cas pour certaines, comme par exemple celle qui est censée séparer le Pays Basque entre le nord et le sud des Pyrénées. Pourtant, aujourd’hui et de plus en plus, sur le modèle antique de la Grande Muraille de Chine, les politiques nationalistes d’apartheid ont inspiré en Israël, aux États-Unis d’Amérique ou encore en Grèce, l’érection de murs qui réalisent le trait de la frontière ; pas une montagne ni un océan, mais l’industrie lourde qui dresse les murs où il y avait des passages.


Photographie du premier sinistre grec devant le mur de la frontière avec la Turquie dont il entend étendre la ligne. Source: HRW

Allons-nous vivre derrière des murs, passant d’un couloir autorisé à un véhicule autorisé jusqu’à un autre couloir autorisé, pour finalement accéder à un lieu enfermé de tous côtés ? C’est déjà le cas, pourrait-øn arguer, avec le renforcement des frontières, du sentiment nationaliste, des flux internationaux aéroportuaires et maintenant des gares de train Eurostar.

Que faire ce cela selon une notion démilitaire ? F̵̡͆̀r̴͎̫͗ó̶̘͛n̸̯̚ț̸̏̆o̸͚̐x̴͔̊ prend du poids et de la hauteur.