Alors que nous travaillons toujours sur Congo Éteint qui sortira vraisemblablement avant l’automne et dont le titre joue sur le nom d’une entreprise minière exploitant du lithium au Katanga, les insurrections font rage en Nouvelle-Calédonie, dont la F̷̪̤̋ṟ̵͙̾͗a̷̛̩̎n̴͙͙̿́c̸̙͙̈e̵̪͒ a du mal à accepter la volonté décoloniale et à respecter ses promesses d’indépendance ; aussi, comme à son habitude, la F̷̪̤̋ṟ̵͙̾͗a̷̛̩̎n̴͙͙̿́c̸̙͙̈e̵̪͒ déploie ses forces armées (GIGN et gendarmerie) pour mater les insurgæs. Paternalisme et répression : une formule standard du pouvoir à la française, bien connue, largement contestée. Depuis le début des hostilités, le gouvernement français garde secret le nombre de victime des forces armées de la F̷̪̤̋ṟ̵͙̾͗a̷̛̩̎n̴͙͙̿́c̸̙͙̈e̵̪͒ ; en revanche, øn sait qu’au moins sept personnes ont été tuées, plus deux gendarmes, dont un par ses collègues. Le « feu ami » fait des prouesses, ici comme ailleurs, mais pas suffisamment pour lâcher la manne minière de l’archipel et des territoires maritimes qu’il apporte à la F̷̪̤̋ṟ̵͙̾͗a̷̛̩̎n̴͙͙̿́c̸̙͙̈e̵̪͒.
La Nouvelle Calédonie, c’est nickel. Source : Sans Nom
Quelle relation entre les mines, l’eau, la colonisation, la technologie, pouvons-nous établir qui renverse la propagande d’un avenir tout-électrique, en favorisant l’implosion du bon sens du « progrès », afin de rendre habitable notre avenir commun ?