On fait expresque!

Je crois qu’il y a une grosse différence entre notre groupe qui choisi ensemble les sujets que nous souhaitons avancer afin de mettre en branle notre narratif ensemble. Et la démarche pseudo éducative de l’université des pluralités qui ne part pas du vécu des persones à qui elle s’adresse mais ressemble plutôt une imposition d’imaginaire.

:see_no_evil:

Je ne suis pas certain de la similarité

:speak_no_evil:

Mais quand même

:hear_no_evil:

Toutefois, nous sommes bien ailleurs

énorme point de similarité tout de même: un jeu de cartes pour écrire des récits !
J’ai bien précisé que je trouvais la démarche problématique !

un truc qui pourrait être intéressant comme inspiration, vis-à-vis de la structure narrative surtout, c’est le manga “mushishi” (plus tard adapté en anime)

une vidéo dessus: The Haunting Calm of Mushishi - YouTube

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Cité par @ludovicduhem dans la revue RADDAR (cf. zoethical.org/share/Participez_Pour_une_mesopolitique_du_co.pdf)

Pour une philosophie de la participation

La voie proposée ici pour comprendre ce qu’est la participation s’élabore à travers une lecture croisée des philosophes Gilbert Simondon et Joëlle Zask[1]. Il faut l’entendre avant tout comme un processus, c’est-à-dire comme une opération au sein d’une situation problématique qui apporte une solution en transformant les parties prenantes selon des conditions spécifiques. Ce processus se compose de trois phases qui sont autant d’expériences possibles de la participation : « prendre part », « apporter une part » et « recevoir une part ». L’expérience complète de la participation passe par ces trois phases et prend sens en chacune de ses phases, et non pas seulement à l’origine ou à la fin. La participation n’est pas une série d’expériences juxtaposées et sans conséquences, elle produit non seulement une résolution du problème mais transforme l’individu et le collectif, l’individu par le collectif et le collectif par l’individu. Il est donc moins question d’implication que de transformation, moins d’individu que d’individuation, de commun que de communalisation, de « pouvoir sur » que de « pouvoir de » ; ce qui ne veut pas dire qu’une telle approche processuelle soit une négation de l’existence de toute structure, instance, institution, conflictualité, seulement ces dernières sont à la fois des résultats du processus de participation et des dimensions de la situation problématique.


De Joëlle Zask également : Quand la forêt brûle | Le Grand Continent


  1. Joëlle ZASK. Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation. Paris : Le Bord de l’eau, 2011 ; Gilbert SIMONDON. L’individuation à la lumière des notions de formes et d’information. Grenoble : Jérôme Millon, 2014, et Du mode d’existence des objets techniques. Paris : Aubier, 2012. ↩︎

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Toujours @ludovicduhem dans PLASTIR 64, 03/2022 : PLUS QU’UN. L’ART (D’ÊTRE) MÉTASTABLE

Le « plus qu’un », c’est l’être et son potentiel, l’être en tant qu’il est potentiellement, ici et maintenant, déjà plus que lui-même, en lui-même au dehors, débordant. En tant que plus qu’un l’être est avec son dehors, il est selon son dehors, il est à travers son dehors. Si telle ou telle réalité individuelle est, c’est en tant qu’elle est une forme de l’être couplée, associée, avec le milieu. Ce que veut dire le « plus qu’un », c’est que l’être est plusieurs en s’individuant inséparablement d’un milieu, qui est à la fois le milieu dans lequel il est et il n’est pas sans ce milieu. L’être devenu ceci ou cela, du photon à la bactérie, de la bactérie à la plante, de la plante à l’animal et de l’animal à l’humain, à chaque fois il y a le couple individu-milieu selon une relation première, réciproque, constitutive de l’un et l’autre, de l’un par l’autre, inséparablement. Être plus qu’un pour toutes ces réalités individuelles, et plus encore pour les individus humains, c’est être plus qu’un avec un milieu, c’est devenir soi en dehors de soi selon ce qui n’est pas soi et sans lequel il n’y a pas de soi qui tienne.

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Cette nouvelle (journalistique) sonne comme une nouvelle (de fiction)…

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je viens de tomber par hasard sur ce livre: https://www.dukeupress.edu/Everyday-Utopias/ et je me dis qu’il pourrait être intéressant à lire. il est dispo sur libgen ou z-lib

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Pour information, on peut lier un numéro ISBN–en fait EAN–directement vers inventaire.io en utilisant cette forme : isbn:9780822355694

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J’aimerais bien que nous testions une expérience d’héautoscopie - ou voyage mental - sur base des cartes :
Après avoir tirer 3 cartes, comme pour nos fictions, isolons nous au calme (au bord de la rivière par exemple). Après un moment de “méditation”, il s’agirait de construire une représentation mentale de nous même et de projeter ce double dans une situation en lien avec les cartes.
Histoire de sortir un peu de la fixation et l’extériorisation de nos imaginaires sur des support comme l’écrit. J’aimerais vraiment faire cette expérience avec vous !

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´ une expérience d’héautoscopie ´
tu pourrais décrire plus de quoi il s’agit?

& sinon oui à fond partante !

je lis ce thread sur le fediverse et je me dis que ça peut inspirer pour certains récits:

et puis @jean-baptiste le nom du collectif dans ce zine devrait te plaire:

(faut que je lise le zine d’ailleurs)

(me reste pas mal de trucs à lire des autres récits aussi t_t)

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