Récit 1 Les révoltes dans les réseaux de mines

Noémie se retrouve embarquée avec le jeune groupe de retour à Kolwesi, le trajet lui a paru interminable dans ces camions cahotants cachée sous des sacs accompagnée d’homme armées, Noémie n’est pas prête pour cela, elle est terrorisée.

“Bienvenue, nous ne vous ferons aucun mal nous sommes vraiment heureu.se.s de te voir ici nous aimerions faire entendre notre voix et nos revendications”
“Je ne peux pas je suis malade, je n’ai pas le pouvoir que vous croyez que j’ai ramenez-moi à Kinshasa je veux parler à ma famille”
Noémie s’évanouit, à son réveil Zola est auprès d’elle, il lui tend un bouillon elle ne sait pas si elle peut manger cette nourriture, elle panique.

Quelques jours après Noémie est un peu remise, elle est toujours attachée dans sa cabane en pleine brousse les enfants passent régulièrement la voir mais les conversations sont limitées au peu de mots français en commun.

Ça fait maintenant 2 mois que Noémie est dans ce petit village de la jungle du Katanga, elle ne songe plus à partir certes les siens lui manquent et ne souhaiterait qu’une chose retrouver un confort occidental, mais la zone est quadrillée il y a des militaires partout, elle ne saurait comment partir; et puis il faut bien le dire elle a appris énormément depuis qu’elle est ici. Elle a tout de même été soulagée lorsque l’instituteur du village vient lui proposer d’emménager avec sa famille.
"Je connais tous ces enfants ils et elles sont tous passés par l’école mais ils et elles ne sont pas restés ils et elles ne parviennent pas à voir leur avenir en dehors de la mine. "

Zola rentre dans la pièce il semble tellement heureux, "Nous avons réussi à vendre le Cobalt, nous avons de l’argent pour vivre les 3 prochaines années. Il y a de plus en plus de personnes qui nous rejoignent nous allons maintenir l’indépendance du Katanga, les chinois ont accepté notre prix et les occidentaux ont fait un label “fair mining”.

Noémie se souvient de ces mois de lutte, de toutes les tensions des milices en permanence dans les rues. Mais les occidentaux n’ont plus intérêt à mener d’intervention militaire dans cette partie du monde désormais contrôlée par les entreprises chinoises, et les chinois ont un autre mode opératoire, ils préfèrent prendre patience et négocier. Ce soir elle le sait ce sera une grande fête.

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