Récit 1 Les révoltes dans les réseaux de mines

Noémie sort de l’école ou elle est hébergée, elle se remémore ce dialogue avec un soldat, cela faisait déjà quelques semaines qu’elle était là et elle commençait à comprendre qu’elle était un peu chez elle ici.
“Je me demande comment tu es arrivé ici je ne connais même pas ton prénom, est-ce que tu né au Katanga?”
“…”
“Il me semble que tu es bien jeune pour porter une telle arme”
“…”
Noémie n’osait pas insister elle s’apprête à tourner les talons… Soudain
“et toi d’ou vient tu qu’est ce que tu fais là, va tu encore raconter des mensonges sur ce qu¡il se passe ici, dire au monde entier que nous sommes des rebelles des enfants soldats meurtriers et provoquer la venue des casques bleus qui vont encore ponctionner nos ressources.”

Noémie n’est pas bien sure de comprendre “Mais nous ne sommes pas dans le nord Kivu ici, il n’y a pas de tension frontalière ni de soldats ugandais , les casques bleus ne sont pas là encore.”
“Tu sais la 2e guerre du Congo était une guerre globale elle continue à affecter tout le monde, nous ne voulons pas rentrer dans ces logiques d’alliance ici, nous ne comptons que sur nous mêmes, les indépendantistes katanguais, et notre seul objectif est la maitrise de notre marché afin de controler nos prix. Nous ne voulons pas non plus du paternalisme occidental qui s’engage par toutes sortes de labels équitqbles à vérifier nos conditions de travail selon leurs critères d’exploitation; nous sommes des creuseurs indépendants nous souhaitons le rester, notre seul besoin est le contrôle de notre terre et de notre sous sol”

Noémie s’assied, elle est submergée, les creuseurs et les rebelles ont pris le contrôle de toutes les routes, elle se dit qu’elle a quelques amis activistes à Bruxelles, elle ferait bien de lancer un appel à solidarité, pour que l’histoire de ces enfants soit racontée et qu’elle inspire d’autres récits, et sourtout que leur histoire les protège.

Aujourd’hui Mama Naya et les milices armées ont revendiqué l’indépendance du katanga.

“In fact, I cannot find a single country that was a democracy in the strict sense we understand it today and then developed. On the contrary, historic evidence shows that democracy was a byproduct of the development process, not a cause of it. The same applies to corruption and respect for human rights. This fact is so stubborn that even countries that are rapidly transforming right in front of our eyes today, China and Vietnam, are not exemplars for the respect of human rights or democracy and both are struggling under the weight of corruption.”

Souces:

Au sujet des milices, mai mai et des mouvements armés d’indépendance qu katanga:
https://www.refworld.org/docid/534f99be4.html
.https://www.independent.co.ug/ugandas-fictitious-disagreements/

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