Récit 3 Aucun retour possible

Alors, jusqu’où va-t-on… Je vois bien que je n’ai pas « neutralisé » les enfants. En fait, ne faudrait-il pas un pronom neutre, comme en allemand, qui ne serait pas rapporté à un objet ? Cela simplifierait tellement l’écriture et la lecture. Après tout, si un est masculin et une féminin – ou féminine hahaha – et qu’un·e est non-genré·e, tout en restant binaire, n’est-iel pas ? pourquoi ne pas inventer une formule d’un genre neutre qui non seulement couvrirait le masculin et le féminin mais également tous les autres genres auxquels pourraient s’accorder les mots ? Anne Laforet nous soufflerait bien qu’on peut « utiliser la française » et pourquoi pas ? Cela pourrait détonner tout en restant lisible. Mais la française pas plus que le français ou læ français·e ne sortent du moule binaire et moi, c’est le non-binaire, le tiers-inclus qui m’intéresse et qui m’émeut.

Donc les enfant·e·s, peut-être, doit-on pousser mémé dans les orties ?

Et pour læ parturient·e ? Doit-on médicaliser le rapport au corps pour le rendre non-genré ?