comme je te disais lors de le première écoute de ce texte c’est bien,
mais y’a pas mal de truc qui me gêne.
Je peux développer certaine remarque en particulier si tu veux.
Je me pose des questions sur le caractère utopique de ce récit. J’aurais peut-être plus de réponse après avoir lu “Utopie radicale” d’ Alice Carabédian (ça arrive dans le journée ou demain, je viens de choper le bouquin). Comme à la première écoute de la version précédente, je suis surpris que tu es choisie une e•utopie vu ce que tu en disais. De ce que je comprend, tu refuse l’utopie globale d’un effondrement du capitalisme - pour ne pas tomber dans une utopie “trop lointaine” et donc moins réaliste/réalisable - pour développer le récit d’une société e•utopique vivant à l’écart dans une dystopie globalisé. Effectivement, grâce à ça, tu provoque une sortie du réalisme capitaliste par le “proche”, le réalisable, par une société qui pourrait exister maintenant et tout de suite. Mais je suis toujours déragé par cette sortie du capitalisme par un repli autarcique. Je serait plus stimulé si le côté “réseau de communauté en résistance et en confrontation directe face à la dystopie” était plus développé. C’est assez étrange cette spécilisation des rôles de chaque commu de l’archipel. Mais tu le sais que cette histoire d’archipel de zone libre altermondialiste me stimule énormément (comme dans mon texte sur l’anomalie pour entre-temps). La micro-société en permaculture au calme dans leur coin idylique. ça me fait penser à ce meme raciste de gauche :
et sa version satyrique
Ces deux positionnement sont nul a chier, car tu peux construire sans le système tout en lui poutrant la gueule, certaines expérience de zad nous le prouve. Pas besoin de se spécialiser dans l’un ou l’autre.
C’est un peu une anthropo-fiction ou fiction-monographie, et tu t’en sors bien vu la complexité de la tâche. je trouve ce style chiant à mourrir d’habitude (comme Voyage en misargie, ou ecotopia). Il y a par contre un coté un peu trop folklorisant dans la description de cette e•utopie. Un peu trop idyllique et pas assez ambiguë à mon goût.
Les rites, uses et coutume sont s’y différent des nôtres, alors que cette société semble proche spatialement et temporellement de la notre, que lors de cette lecture je me pose des questions sur leur apparitions. J’essais de me projeter à notre dame des landes, ou même à zk (où nous faisons des rituels régulier), dans une futur où nous aurions poussé nos rituels et nos symboles, et je ne vois pas comment on aurait pu en arriver à des caractéristique si “spéctaculaire” que celle de ta société. On dirait que les rites use, et coutume son issu d’un long processus, en autarcie, et pourtant ça ne semble pas être vraiment le cas, du coup j’arrive vite sur des réponse très sectaires qui me font froid dans le dos. Ce qui est confirmé par la fin du récit où l’on comprend que tout viens d’une seule personne!
J’ai du mal à comprendre le lien entre croissance et autoritarisme (dans le rituel d’autricité). Et toute la partie sur la famille me fait penser au expérimentation des anar individualiste de début 1900, qui dans mon souvenir se sont toute mal fini, je crois qu’il y a un passage intéressant sur ça dans le docu “ni dieu ni maitre, une histoire de l’anarchisme”.
Le premier paragraphe- de mythe fondateur- me met mal à l’aise, c’est bcp trop ouin-ouin. Y’a fortement moyen que ça horripile certain•es. Ça me met d’autant plus mal à l’aise car je comprend personnellement comment tu en es arrivé là. Je ne peux faire autrement que de penser à cette conversation autour de la table et l’intervention de @Nemael !
j’ai aussi un gros malaise avec les passages un peu trop suave, presque lascif , fortement présent dans les récits d’alex
l’un•e et l’autre?
y’a pas un autre mot plus cool?
J’arrive soon avec cette histoire d’utopie radicale