Remerciements

C’est la montagne, ici encore, comme chaque fois, comme toujours, qui établit les ponts et sépare les camps.

Jamais elle ne fut si douce, si accueillante, si pleine de mystère, de silence reposant, de couleurs chatoyantes qui savent répondre par une douceur simple comme évidence, infiniment restauratrice, à la rage et la douleur qui nous habitent, nous qui voyons—nous qui désirons voir—combien nous savons rester hors-de-portée de _cette réalité_™ telle qu’elle est conçue confinée, loin des inspaces libres du domaine des milans et des vautours.

Si, seule, elle reste le lieu de la résistance, alors la montagne reste dans mon coeur, dans ma voix, elle charpente mes os et résonne dans mes pas.

Aux nuages qui la survolent, l’abreuvent et l’abritent. Au vent qui la rend cruelle. À l’eau qui l’habite.