Sur la question des droits humains

Dans un monde idéal il faudra toujours chercher un mode d’organisation, en perpétuelle amélioration, ajustement.

Étant donné l’état actuel de nos sociétés on peu essayer la révolution pour repartir d’une autre base qui dévérouille le système, mais on peu aussi en même temps essayer d’orienter, de pousser les systèmes dans une direction d’intérêt général en utilisant ses codes. Les droits de l’hommes partent de cette deuxième intention.

Personnellement je préfère construire les choses avec des outils qui me satisfont, mais je ne diabolise pas le fait d’essayer avec plus ou moins de résultat à améliorer les choses en utilisant les codes du système.
Les choses sont beaucoup trop graves pour bouder un moyen d’action ou un autre, il n’y a de toute façon rien de miraculeux.

De même je ne diabolise pas la culture occidentale, ni aucune culture. Elles sont bien plus riche nuancée et complexe que la représentation de ceux qui finissent souvent par les dominer et les instrumentaliser.

Personnellement je tiens au concept d’universalité tel que je me le représente. Il me semble bien plus important de pouvoir utiliser des concepts même si ils sont dégradés par la pensée dominante ou par des errances de l’histoire, quitte à varier les mots qui les représentent et à bien sûr les remettre à jour grâce à la déconstruction des conditionement, que de jetter à la poubelle ces concepts par une sorte de geste puriste qui nous désarme.