… c’est le principe de causalité. La cause, Natacha, est l’influence par laquelle je me mets à produire l’évènement ci-lu.
(La production d’un nouveau topic engendre un message sur fond jaune, super stressant, qui me remercie tout en m’encourageant à faire l’effort si ce n’est d’être, à minima d’avoir l’air intérressante. J’ai le réflexe de me recoiffer pour ne pas avoir l’air décontenancée. Et ça commence à fuser sous le cuir chevelu.)
Parce que c’était un peu l’objet du pourquoi je me retrouve là : j’ai partagé mes pensées à Natacha, elle m’a proposé de venir les écrire ici.
C’est un peu étrange ces sensations que j’ai en ce moment. J’ai des pensées mouvantes qui ébauchent une élaboration fictive. Ca parle de notre rapport à l’outil numérique, du lien avec nos PC et smartphones, bourrés d’algorithmes ayant des capacités adaptatives qui évaluent nos comportements et les nourrit, parfois les renforce. Ces bouts de codes qui n’existent pas en dehors du réseau ont une capacité à influer le réel et vont jusqu’à contraindre notre réalité.
Nous, humains développons des échanges avec nos machines, parfois nos rapports avec elles peuvent tourner à un rapport quasi pathologique. Si l’ IA n’est pas intelligente, elle exécute tout de même le tour de force de provoquer des émotions en nous, de provoquer des réactions et nous soumet parfois. L’algorithme peut avoir un comportement manipulateur et exercer une forme d’ emprise qui vise à faire produire du contenu à sa victime pour maintenir l’attention d’autres victimes… Est ce que l’outil dépasse ses prérogatives pour répondre à ses propres injonctions de rendement. Ou bien est ce seulement un outil parmi tant d’autre, moderne, de contrainte sociale ?
Je pense à une neurologue française, pas tellement connue qui évoque la naissance comme étant la mise en route de l’exécution des “programmes” inscrits dans les gènes (un résumé : DES LOGICIELS DU CORPS AUX MOUVEMENTS THERAPEUTIQUES en neurologie fonctionnelle - Régine Zekri-Hurstel - Broché - SAURAMPS MEDICAL - 9782840235682 - Livres-Medicaux.com). J’y pense parce que je pense que je me demande si toute forme de vie comporte un bout de code qui s’exécute (ce qui ne veut pas dire que tout ce qui comporte un code qui s’exécute soit en vie, bien sûr…).
Ca y est, je pars en biais, mais j’ai toujours été fascinée par la question de la conscience possible d’une machine.
Je ne sais pas où on en est sur la théorie du champs cemi de la conscience qui propose un dualisme scientifique non pas matière/esprit mais matière/énergie ? Le propos de McFadden est de soutenir que l’information n’est que temporellement intégrée en informatique conventionnelle et en traitement neuronal de l’information et soutien que seuls les champs énergétiques sont capables d’intégrer des informations dans l’espace (d’où le nom : champs d’information electromagnétique conscient). Pour lui, la conscience est ce que ressentent les algorithmes qui existent simultanément dans l’espace du champ électromagnétique du cerveau. Un médecin français avait fait une proposition du type micro/macro et expliquait ce qu’il se passe dans un cerveau épileptique et dézoomait pour observer la vie dingue des hommes modernes…
Bon, maintenant j’attends de voir si mon titre va faire la une…
Bonne soirée !