Délier les langues pour relier les luttes

Après la tentative ratée de présenter Présence Solidaire à Marseille en décembre, puis en mars dernier, ça y est, la date est fixée ! Ce sera donc deux activités début mai rue Consolat que nous mènerons, l’une après l’autre, dans deux lieux amiz de la cité phocéenne.

:open_book: Lors des deux événements programmés, des exemplaires de Prendre Soin et Présents Suspendus seront disponibles à prix libre.

Délier les langues pour relier les luttes

Les causeries du CIRA, vendredi soir

2023-05-05T17:00:00Z

Cette présentation se tiendra au 50 rue Consolat, 13001 Marseille, à partir de 19H.

Les causeries du CIRA accueillent les petites singularités, qui reviennent, après Prendre Soin, un recueil d’essais sur le soin radical (au collectif), le logiciel libre et les cannibalismes spéculatifs. Pour la sortie de leur nouveau recueil de nouvelles de « fiction spéculative pour la résistance », les petites singularités proposent d’élargir l’invitation à deux autaires (pour parler en français neutre non-binaire) : Lë Agary (Il faudra faire avec nous, Éd. les étaques, 2022) et Alpheratz (Requiem, Éd. Createspace, 2015).

Nous parlerons bien sûr de la collection THX des petites singularités, qui publie des textes issus d’une résidence d’écriture annuelle, et aussi du retour contemporain des utopies anarchistes : fictions ancrées dans l’expérience des luttes contemporaines, dont les méthodes d’écriture et les (en)jeux de la transformation de la langue s’inscrivent dans une démarche avec une capacité d’agir collectivement.

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Une prise de notes collective permettra aux amiz sourz et malentendanz de profiter de la soirée.

Atelier d’écriture à Mille Bâbords, samedi après-midi

2023-05-06T12:00:00Z

Nous nous retrouverons le lendemain après-midi pour un atelier d’écriture qui fera le pont entre l’exploration des Présents Suspendus et la prochaine session, prévue à Montréal en juin, Par Surprise qui pose la question de la démilitarisation du monde (de l’industrie de la guerre à l’abolition de la police). Nous y déploierons nos imaginaires en posant le doigt sur la polysémie de ce que signifie délier les langues pour relier les luttes. Ainsi, nous envisagerons d’une part l’usage de « la langue » comme outil de rassemblement, et puis le rôle de l’écoute des paroles les moins audibles — soit qu’elles sont emprisonnées dans le silence du secret ou de la honte, soit qu’elles sont habituellement ignorées, minorisées, bafouées ou rendues muettes par l’oppression qui les étouffe…

Cet atelier se tiendra au 61 rue Consolat, 13001 Marseille, de 14h à 18h. Il est ouvert à touz, et se fera à prix libre pour couvrir les frais de la salle (40€). Les textes qui pourront en sortir seront diffusés, comme toutes les publications des petites singularités, sous licence art libre.

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