On fait expresque!

Hier @milouchlina nous lisait un texte magnifique associant trans-ition trans-sexualité à trans-humance

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Tirage avec Ingrid

Récit AGENT CONTEXTE ÉVÉNEMENT RESSORTS
5 Mitigation Feu Champignon + Grotte
6 Hantise - Fantôme - Manque Transhumance Rhizome
  1. Tchernobyl, bof. Une histoire préhistorique ?
  2. Tragédie/Drame des Communs (Hardin → Oström)

Récit 6

« Une forteresse est faite pour empêcher d’entrer, pas de sortir. »
Une longue marche part du sein de la Forteresse Europe vers le détroit du Bosphore, puis, ayant forcé le passage de l’Est, continue vers le Liban et la Palestine. Des marches s’organisent alors, partant d’Afrique et d’Asie pour les rejoindre. Tsahal va-t-elle tirer sur des européen·ne·s ou bien les marcheu·r·se·s vont-iels abattre les fusils ?

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je pensais à une fiction interactive type twine en partant de la question “qui sommes nous?” pour connecter les différents récits, notamment ceux de colocation et du squat.

j’ai bien quelques idées pour le récit du squat mais pas sûre.

@natacha si vous trouvez le temps de partager le texte lu par @Milouchkna ? Pict. extraits pages s’il n’est pas trop long et s’il n’est pas déjà en ligne ? Milesker <3

Milou a pointé vers ce texte : https://editionsxyz.com/livre/valide/

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Récit 6

Il existe un réseau no border morocco et des liens au togo également:

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je crois que je vais me concentrer sur la coloc et laisser la place à une autre personne mais voilà l’idée de base que j’avais eu, libre à vous de changer:

les promoteurices qui poussent à la hausse des prix et multi-propriétaires qui se font de l’argent sur le dos des locataires entretiennent (et investissent dans) la répression à tel point que ça pousse tous les squats à la disparition et le concept même du squat ainsi que les squateurices et les habitant.es liminal.es se mettent à hanter la mémoire de tout le monde. le dialogue entre les deux groupes permet de comprendre ce qui s’est passé.

au sujet des squats, @natacha a mentionné aujourd’hui une personne (dans l’informatique) qui profite de squats sans participer véritablement à la vie de celui-ci, qui peut être aussi un bon point de départ. (je pense aussi aux artistes bobos qui ont l’argent pour payer la location d’un studio mais préfèrent soit squatter elleux-mêmes des endroits, soit profiter de squats déjà existants)

à voir s’il y a possibilité de lier les deux idées?

A few things happened overnight:

  • Milou got her ankle twisted stepping on books going downstairs in the dark last night. Pain has probably affected her brains and may show in upcoming releases
  • searchhut.md — paste.sr.ht

    I’m not sure when it will be back; my motivation for this project has evaporated. It went from a fun experiment to a premature nightmare overnight.

  • Jade & Seb + 1 have arrived, and @lula joined us as well. We were musing on the fact all the people here know @XavCC and are planning to make a call tonight.

Le nouveau jeu de cartes

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La très problématique Université de la Pluralité joue à un jeu similaire au notre : Les Narratopias
en s’inspirant d’encore plus craignosse, avec situation lab

Je crois qu’il y a une grosse différence entre notre groupe qui choisi ensemble les sujets que nous souhaitons avancer afin de mettre en branle notre narratif ensemble. Et la démarche pseudo éducative de l’université des pluralités qui ne part pas du vécu des persones à qui elle s’adresse mais ressemble plutôt une imposition d’imaginaire.

:see_no_evil:

Je ne suis pas certain de la similarité

:speak_no_evil:

Mais quand même

:hear_no_evil:

Toutefois, nous sommes bien ailleurs

énorme point de similarité tout de même: un jeu de cartes pour écrire des récits !
J’ai bien précisé que je trouvais la démarche problématique !

un truc qui pourrait être intéressant comme inspiration, vis-à-vis de la structure narrative surtout, c’est le manga “mushishi” (plus tard adapté en anime)

une vidéo dessus: The Haunting Calm of Mushishi - YouTube

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Cité par @ludovicduhem dans la revue RADDAR (cf. zoethical.org/share/Participez_Pour_une_mesopolitique_du_co.pdf)

Pour une philosophie de la participation

La voie proposée ici pour comprendre ce qu’est la participation s’élabore à travers une lecture croisée des philosophes Gilbert Simondon et Joëlle Zask[1]. Il faut l’entendre avant tout comme un processus, c’est-à-dire comme une opération au sein d’une situation problématique qui apporte une solution en transformant les parties prenantes selon des conditions spécifiques. Ce processus se compose de trois phases qui sont autant d’expériences possibles de la participation : « prendre part », « apporter une part » et « recevoir une part ». L’expérience complète de la participation passe par ces trois phases et prend sens en chacune de ses phases, et non pas seulement à l’origine ou à la fin. La participation n’est pas une série d’expériences juxtaposées et sans conséquences, elle produit non seulement une résolution du problème mais transforme l’individu et le collectif, l’individu par le collectif et le collectif par l’individu. Il est donc moins question d’implication que de transformation, moins d’individu que d’individuation, de commun que de communalisation, de « pouvoir sur » que de « pouvoir de » ; ce qui ne veut pas dire qu’une telle approche processuelle soit une négation de l’existence de toute structure, instance, institution, conflictualité, seulement ces dernières sont à la fois des résultats du processus de participation et des dimensions de la situation problématique.


De Joëlle Zask également : Quand la forêt brûle | Le Grand Continent


  1. Joëlle ZASK. Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation. Paris : Le Bord de l’eau, 2011 ; Gilbert SIMONDON. L’individuation à la lumière des notions de formes et d’information. Grenoble : Jérôme Millon, 2014, et Du mode d’existence des objets techniques. Paris : Aubier, 2012. ↩︎

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Toujours @ludovicduhem dans PLASTIR 64, 03/2022 : PLUS QU’UN. L’ART (D’ÊTRE) MÉTASTABLE

Le « plus qu’un », c’est l’être et son potentiel, l’être en tant qu’il est potentiellement, ici et maintenant, déjà plus que lui-même, en lui-même au dehors, débordant. En tant que plus qu’un l’être est avec son dehors, il est selon son dehors, il est à travers son dehors. Si telle ou telle réalité individuelle est, c’est en tant qu’elle est une forme de l’être couplée, associée, avec le milieu. Ce que veut dire le « plus qu’un », c’est que l’être est plusieurs en s’individuant inséparablement d’un milieu, qui est à la fois le milieu dans lequel il est et il n’est pas sans ce milieu. L’être devenu ceci ou cela, du photon à la bactérie, de la bactérie à la plante, de la plante à l’animal et de l’animal à l’humain, à chaque fois il y a le couple individu-milieu selon une relation première, réciproque, constitutive de l’un et l’autre, de l’un par l’autre, inséparablement. Être plus qu’un pour toutes ces réalités individuelles, et plus encore pour les individus humains, c’est être plus qu’un avec un milieu, c’est devenir soi en dehors de soi selon ce qui n’est pas soi et sans lequel il n’y a pas de soi qui tienne.

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Cette nouvelle (journalistique) sonne comme une nouvelle (de fiction)…

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je viens de tomber par hasard sur ce livre: https://www.dukeupress.edu/Everyday-Utopias/ et je me dis qu’il pourrait être intéressant à lire. il est dispo sur libgen ou z-lib

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Pour information, on peut lier un numéro ISBN–en fait EAN–directement vers inventaire.io en utilisant cette forme : isbn:9780822355694

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J’aimerais bien que nous testions une expérience d’héautoscopie - ou voyage mental - sur base des cartes :
Après avoir tirer 3 cartes, comme pour nos fictions, isolons nous au calme (au bord de la rivière par exemple). Après un moment de “méditation”, il s’agirait de construire une représentation mentale de nous même et de projeter ce double dans une situation en lien avec les cartes.
Histoire de sortir un peu de la fixation et l’extériorisation de nos imaginaires sur des support comme l’écrit. J’aimerais vraiment faire cette expérience avec vous !

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