Recit 7 Cartographie reseaux rizhomes medina

Une piste potentielle à creuser / Medina+Rhizome ?¿ une sorte de récit en miroir de 2 communautés (urbaines) reliées entre elles pour leurs survies, mais fondamentalement opposées dans leurs systèmes internes, leurs éthiques, leurs systèmes politiques, sociétaux, dans leurs considérations et leurs stratégies…

Transformations urbaines, brouillage des pistes (de survies, de luttes urbaines, de résistances), la superposition de 2 réseaux urbains parallèles mais interconnectés (portes, passages).

Le premier, exposé, officiel, sur-touristique, sur-« exotisé », sur-surveillé & privatisé, l’autre officieux, secret (ou pas) bc plus égalitaire, solidaire et libre (l’occasion de creuser et développer…) abritant une toute autre société…

Quels points de relations, de contacts, de connections, de passages, de passassions, de transmissions, d’échanges, de survies mutuelles, mais aussi de tensions, de frictions, existent ou seraient à construire, déconstruire, ré-inventer entre les 2 systèmes opposés co- dépendants et en mirroir… vers une indépendance du système libre. Comment, en développant son rhizome, il s’étend et fini par transformer la structure labyrinthique construite en impasses…

Pour l’événement FEU, je ne sais pas encore, j’aime bien l’idée du brouillage/sabotage/arrêt momentané d’un système en place inégalitaire (que l’on retrouve dans des récits précédents) qui permet le passage, le basculement à un autre système… un burn-out à l’échelle urbaine qui renverserait le statut des communautés en place?

Ça me rappelle un peu city &the city de china mieville

On peut faire une carte de différents réseaux en superposition sur différents calques ? Avec les points de contact / connexion des deux communautés?

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Super idée @Milouchkna la superposition des 2 systèmes cartographiés! Points d’entrées spacialisés aux récits (& autres attracteurs étranges…)

¿Une interface existante en ligne (tant qu’à faire) qui permettait de co-éditer/dessiner à distance?

D’autres alternatives logicielles seraient les bienvenues (qui me sortent de vectorworks ou illustrator…)

& je regarde ta réf. je ne connais pas (encore ; )

Cela ressemble à l’univers de Tè Mawon où les personnages naviguent dans une ville tentaculaire qui a recouvert les Caraïbes avec des ponts reliant Cuba au Vénézuela : Anwo Lanvil et Anba Lanvil.

J’aime les récits qui montrent l’enfer et le paradis dans le même lieu car c’est uniquement ainsi que je les conçois : je ne les ai jamais rencontré autrement que dans une même réalité.

Ce serait uMap ou bien le travail dont parlait @natacha de De Waend…

C’est Inkscape :slight_smile:

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Y’a aussi krita.

J’avais zappé mais oui, effectivement.

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Waouw ah oui en effet! Vous l’avez à la casa?

& milesker / noms logiciels j’y regarde de plus près!

Je suis en train de le lire. Je l’avais à la plage lorsque nous sommes allé nous baigner.

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Est.ce que ce récit pourrait faire l’objet d’un récit propre un récit 7 ???

Est.ce que ce récit pourrait faire l’objet d’un récit propre un récit 7 ???

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Est-ce que tu parles d’une cartographie ? Ce n’est pas vraiment un récit : plutôt le support de récits à interpréter soi-même ? En tout cas ce sujet devient confus avec ces digressions, il serait bon de les extraire vers un nouveau sujet !

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Oui why not! À la base je répondais en privé à ton message : « (…) on a tiré les cartes Medina, Rhizome et feu! On va avoir besoin de tes idées! » Que j’ai pris pour un seul tirage-triptyque ; ) un tirage fantôme donc! Mais pourquoi pas en faire un récit 7, un récit-carto qui pourrait s’inspirer de Marrakech en personnage-medina, des faux-guides comme support d’expériences rhizomiques avec Laila Hida… ¿?

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Oui en effet on est d’accord on doit l’extraire, le positionner en récit 1 est bc trop confus. Pour moi il n’a rien à voir avec le premier tirage (réalisé et interprété ensemble…).

C’est un tirage-fantôme interprété à partir d’un message de natacha ; p d’où aussi la confusion à distance par messages interposés et sans échanges directs mais Yallah!! Mektoub (el destino!)

Why not un récit-carto. Interdépendant…
¿? La medina de Marrakech comme fond-support-personnage…

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MEDINA / RHIZOME / FEU > EAU (recherches)

A l’origine, la médina de Marrakech était structurée selon des cercles concentriques. L’eau, considérée comme sacrée et comme le premier bien commun -dont personne ne pouvait s’emparer- était retenue dans l’enceinte de la mosquée centrale (premier cercle) pour une distribution absolument équitable vers le premier réseau de fontaines du quartier puis vers un second cercle.

Les trois systèmes superposés en fractale structurant la médina de Marrakech :

  • Les cercles concentriques
  • Le labyrinthe
  • Les rhizomes

Imaginer une structuration de récits croisés voire imbriqués selon ces 3 systèmes ?
Ou que ces trois réseaux soient le sujet et l’enjeu même du récit ?


Proposition : la carte Eau remplace la carte Feu

Les Khettaras sont des dispositifs hydroliques sous-terrains millénaires (que l’on retrouve dans d’autres régions du monde arabe principalement). Ce réseau de galeries irriguaient la région de Marrakech depuis le 11e siècle, elles permettaient d’alimenter les zones rurales et urbaines, par une gestion collective de l’eau, des formes de solidarités et d’intelligences collectives.

La colonisation est venu littéralement étouffer ces réseaux sous-terrains et ces réseaux de connaissances et de savoirs partagés. Les colons ont imposé une urbanisation prédatrice, destructrice, condescendante, sans aucune reconnaissance ni considération pour ces ouvrages d’ingénieries millénaires, comblés systématiquement depuis plus d’un siècle.

Aujourd’hui 80% des galeries sont soit détruites soit asséchées.
La nappe phréatique sous Marrakech est passée de -5m de profondeur il y a 100 ans à -50m.

https://www.persee.fr/doc/horma_0984-2616_2001_num_45_1_2004

LA CARTE des KHETTARAS de MARRAKECH (1953)


Voir avec Laila et/ou Fra. / les liens vers les films
& recontacter Edouard Sors (archi et spécialiste des Khettaras, membre de Qanat) / documents, cartos medina, réfs., docs, films, livres…

l’article de Soraya el Kahlaoui https://thefunambulist.net/magazine/16-proletarian-fortresses/35396-2

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/ la cartographie (en co-écritures?)

J’ai beau chercher sorry mais je ne retrouve pas le topic sur la Co-écriture alors je vous écris ici…

L’idée d’une géographie croisée des différents récits -et des cheminements qu’ils ont traversé- me plaît pas mal j’avoue. Non pas pour uniformiser l’ensemble mais au contraire pour tenter de dévoiler et faire émerger les différentes singularités, divergences, dérivations et points de connexions; des plus évidentes jusqu’aux plus improbables et inattendues (révélatrices de nos rencontres, recherches, échanges & more…).

Dans ce sens -et dans le mouvement des cartos faites par Hellekin pour décrire l’un des récits- je vous proposerai bien de dessiner les lieux &/ou les systèmes en cours, en amont &/ou en aval de l’écriture de vos récits.

Sans aucune contrainte -juste celle de dessiner sur un fond blanc- les lieux &/ou les systèmes que vous imaginez en écrivant…(ça peut être un dessin ou toute une série de dessins…)

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l’idée me plaît pas mal aussi. mais à titre perso je sais pas si je pourrais dessiner comme je le veux.

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oui je viens de démarrer le langage de la nuit, ou elle parle de ses processus d’écriture et explique qu’elle découvre les choses au fur et à mesure qu’elle les écrit. Dans cet esprit une carto à postériori me paraît une super idée.

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Tu peux tenter Milou (et si tu n’y arrive pas du tout, on s’appelle, tu me décris et je dessine à ta place?).

Sinon, il existe une autre méthode expérimentée à bruxelles avec un groupe d’étudiant.e.s, il y a quelques années : s’assoir par terre en binômes, dos à dos, raconter à l’autre son « cheminement de pensées » et laisser les infos passer par la voix vers les oreilles vers le cerveau vers la main de l’autre qui dessine ce qu’il comprend (& ressens), sachant que les données semble se transférer en simultané par les colonnes vertébrales directement reliées… (dixit certain.e.s étudiant.e.s lors des feed-back d’expériences…)

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À posteriori ou/& justement au fur et a mesure de l’écriture…?¿

J’ai dessiné mes cartes pour m’empêcher de décrire des mouvements paradoxaux. Mais ces cartes ne répondent plus vraiment à ce que j’ai en tête pour les architectures. C’était surtout un outil pour moi, pour ne pas m’emmêler dans les lieux couverts par le récit. C’est souvent une bonne idée de cartographier au fur et à mesure afin d’éviter que des personnages passent à travers les murs ou se dirigent vers l’ouest pour se retrouver au nord. :slight_smile: Quant à « faire des cartes » à posteriori, je suis pour : mais pas forcément des cartes géographiques. Cf. le livre qu’a apporté @metaflore

Peut-être peux-tu dessiner la carte à partir de ta lecture du texte ? Je ne suis pas certain qu’une carte géographique soit très utile dans le cas du récit de @Milouchkna.
En revanche une cartographie relationnelle ou sensible peut apporter des éléments graphiques importants.

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Ok je tente une carto. à partir du récit de @Milouchkna.

Ce que je trouve intéressant justement dans « images de pensées » que tu évoque @how, c’est l’univers des possibles, le non modèle, l’ouverture des « codes de représentations » quasi à l’infini, le trouble induit parfois, les potentielles -mes-interprétations, les rapprochements -du moins la non distinction systématique- entre carte/schémas de pensées « relationnelles » et cartes «géographiques », représentant des lieux.

Précisément, certaines -comme celle de Vertov autour de son projet de film placé au centre sur une île attaquée depuis des berges- sont des territoires recomposés, imaginaires, un peu sur le mode de la fameuse « carte amoureuse » de Scudery (largement détournée depuis).

Bref, on peut très bien imaginer des cartes intégrant -ou pas selon l’intérêt en regard des récits- une dimension géographique dans son système de relations. Trouver pour chacun des récits un/des système.s d’écriture et de codes carto, qui font le plus sens. D’où l’intérêt de repartir d’une singularité d’écriture (carto) de chacun (des récits, des cerveaux qui les imaginent en parallèle), prises comme des documents de recherches et d’écriture (pas comme document finalisé et publié en soit).

Si ça vous dit on tente une session dédiée et collective, toustes ensemble à partir des récits amorcés -& ceux plus finalisés- à Osserain (et en // en ligne pour celleux qui sont loin?).

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